C’est parti pour une série de tests des nouveautés LEGO DREAMZzz 2024. Avec pour commencer ma review de la plus grosse des cinq boîtes prévues à partir du 1er janvier 2024 : le set LEGO DREAMZzz 71477 The Sandman’s Tower (723 pièces, 89,99€).
Pour ceux qui seraient passés à côté du lancement cette année, la gamme LEGO DREAMZzz est la dernière née des productions LEGO sans licence, avec Mateo et Izzie, deux lycéens ordinaires qui doivent aller combattre des grands méchants au pays des rêves. C’est pratique, cela permet de justifier un peu tous les délires possibles. Le tout soutenu évidemment par une série animée pour donner envie aux enfants d’obtenir les jouets correspondants, même si il s’agit comme souvent de versions très simplifiées de ce que l’on voit à l’écran.
On ne va pas se mentir, je ne suis pas dans la cible de cette gamme mais je suis intrigué par certaines de ces boites : du côté des nouveautés 2024, le ballon dirigeable narval 71472 Izzie’s Narwhal Hot-Air Balloon est un délire plutôt marrant et pas trop cher, la voiture volante 71475 Mr. Oz’s Space Car m’a rappelé la gamme Space Police III et cette tour du marchand de sable avec ses gros engrenages avait aussi su retenir mon attention.
L’un des concepts clés de la gamme, c’est de proposer pour un même set deux constructions (plus ou moins) différentes. Pas dans le sens LEGO Creator 3 en 1 où il faut tout démonter pour remonter quelque chose qui n’a rien à voir : il y a ici d’abord un tronc commun, et ce n’est qu’au milieu de la construction que l’on va choisir l’une ou l’autre des versions possibles. Mention spéciale au passage pour le livret d’instruction, coloré et avec de jolies illustrations.
Cette approche 2-en-1 s’applique aussi à ce bâtiment, qui peut être au choix une grande tour ou bien une construction davantage en longueur. Je ne suis d’ailleurs pas très fan de ce second modèle que je trouve moins réussi, je préfère de loin la grande tour du marchand de sable, plutôt stylée avec son grand sablier en haut, le mécanisme qui fait tourner en même temps l’horloge (tampographiée) et la partie supérieure, et les faux engrenages qui dépassent de chaque côté. Le mécanisme fonctionnel est simple mais très efficace, avec juste une petite molette à tourner pour tout mettre en mouvement.
Cette tour a le mérite d’être originale, avec en prime un petit côté steampunk, et plutôt imposante avec ses 47 cm de haut, c’est loin d’être ridicule. C’est visuellement intéressant, malgré un intérieur qui reste très dépouillé et une construction finalement relativement basique au niveau de l’empilement des étages, cela reste avant tout un playset à destination des enfants, même si certains détails comme la double porte et le gros sablier sont bien soignés.
Un point assez déstabilisant : en fonction du modèle que l’on choisit d’assembler, certaines pièces restent inutilisées à la fin. Pas beaucoup, mais je ne m’y attendais pas et j’ai dû revérifier les différentes étapes pour être sûr de ne pas avoir raté quelque chose : autant quand on remplace les roues d’une voiture par des hélices, on comprend tout de suite que certaines pièces ne seront pas toujours nécessaires, autant ici c’est moins évident et je pensais que les designers avaient essayé d’utiliser exactement le même inventaire pour les deux versions.
Du côté des minifigs, on obtient ici Izzie, Mateo, Logan, le marchand de sable (Sandman) et la méchante Sorcière des cauchemars (Never Witch), ainsi qu’une figurine du sbire Sneak : suffisamment de personnages pour s’amuser. Et comme souvent dans ces gammes maison (on le voit aussi du côté de Ninjago ou Monkie Kid), LEGO se lâche, c’est jambes tampographiées pour tout le monde, c’est la fête.
Déception néanmoins pour le Sandman : si la figurine en elle-même est très jolie, l’accessoire dans lequel on vient la mettre est un beau loupé technique. Contrairement aux visuels officiels abondamment retouchés, le jaune tampographié sur cette base est trop transparent et n’a absolument pas la même couleur que celui de la minifig, c’est dommage. Il aurait probablement été plus simple d’utiliser une pièce trans yellow pour la base pour éviter ce problème.
La Never Witch est accompagnée de deux petites araignées et d’une grosse araignée à construire. Izzie est de son côté accompagnée d’un gros piaf pour un peu plus de jouabilité, et ses cheveux sont vraiment superbes. Mateo est livré ici dans sa version complète avec ceinture et cape, LEGO ne fait heureusement pas l’économie sur ces deux accessoires comme dans la petite boite 71471 Mateo’s Off-Road Car.
Bref, une boite plutôt séduisante grâce notamment à son originalité. C’est un peu cher à mon goût pour une gamme où LEGO n’a pas de royalties à reverser, mais les fans de ce nouvel univers devraient probablement y trouver leur compte, surtout en promo.
Retrouvez ce set LEGO DREAMZzz 71477 The Sandman’s Tower sur la boutique en ligne officielle LEGO. Merci à LEGO pour la mise à disposition du set pour cette review.